Si dans le champ de l'éducation, la paix devenait une discipline à part entière, elle serait la plus noble de toutes, car la vie même de l'humanité en dépend.
Lorsque l’esprit des hommes te paraîtra étroit, dis-toi que la terre est vaste.
Occupez-vous d'abord de vous-même, et réglez la question en comprenant ce que vous êtes vraiment, en reconnaissant ce que vous n'êtes pas,
Faire silence... c'est voir du dedans son monde intérieur, entendre les silences de son coeur, les silences entre les mots, ce qui ne se dit jamais ou que l'on ne prend pas le temps d'entendre...
"Plus nous quittons la ligne temporelle et habitons notre propre présence, plus nous réalisons qu’il s’agit de nous inscrire dans quelque chose d’assez radical : l’instant devient le seul espace à vivre, hors de la temporalité habituelle, un espace où tous les stratagèmes du mental pour garder le contrôle, prévoir le futur, retenir le passé, espérer un avenir meilleur, n’ont plus du tout leur place et passent au second plan.
Le trait le plus caractéristique du yoga proposé par Jean Klein est son insistance sur le sens tactile, qui se trouve sollicité de multiples façons.
Combien de gens travaillent actuellement pour la paix dans le monde !
Mais en réalité ils ne font rien pour que cette paix s'installe vraiment.
Un élève demande à maître DESHIMARU :
- Que se passe-t-il en soi lorsque l’on médite ?
Il faut arriver à se désarmer.
J'ai mené cette guerre pendant des années, elle a été terrible. Mais je suis désarmé. Je n'ai plus peur de rien car l'amour chasse la peur.
Pourquoi est-ce que vous voulez toujours avoir quelque chose ou aller quelque part?
Pourquoi juste ne pas se détendre et être là, simplement existant dans toutes vos cellules, habitant tout votre corps?
Dites à vos enfants qu'un horizon existe.
Dites-leur que l'homme a un chemin à suivre et que c'est un chemin de fraternité et de lumière !
On a demandé à Bouddha: Qu'avez vous gagné avec la méditation?
Tais-toi, reste tranquille. Regardez les arbres, les oiseaux, le ciel, la beauté, les riches qualités de l'existence humaine.
Regardez silencieusement et soyez au courant.
Tout l'essentiel de l'amour figure dans ce premier mouvement spontané et gratuit qui n'est jamais chose due, qui n'est la contre-partie de rien.
Le détachement naît de nos morts successives, de la fonte de nos masques.
Il en représente le fruit si discret mais pourtant si fort. Jamais il n'est une fuite ou la réponse peureuse et égoïste au monde qui paraît inique et cruel.
"....Vouloir méditer, c'est répondre à un appel intérieur, l'appel du Silence. Entendre cet appel et vouloir y répondre est une grâce.
Il nous faut regarder derrière la saleté s'étalant devant nous
derrière les yeux plissés et les visages mous,
Lorsque l’on privilégie la dimension spirituelle dans sa vie, on développe un sentiment d’appartenance avec toute l’humanité.
Le bonheur ne se trouve pas avec effort et volonté, Mais réside là, tout proche, Dans la détente et l’abandon. Ne sois pas inquiet, il n’y a rien à faire. Tout ce qui s’élève dans l’esprit n’a aucune importance. Parce que dépourvu de toute réalité.
"Mourir, à tous les niveaux, c'est tout simplement abandonner de plein gré ce qui, en fait, ne nous appartient pas...
Les nobles pensées sont tout simplement de nobles chaînes, de nobles prisons, de nobles poisons. Chaque pensée doit être abandonnée ; qu’elle soit bonne ou mauvaise, c’est sans importance.
La vie est belle. C'est une expérience de plus en plus forte chez moi ces derniers temps : dans mes actions et mes sensations quotidiennes les plus infimes se glisse un soupçon d'éternité.
On ne détruit pas les ténèbres en luttant contre elles, mais en allumant la lumière.
On ne détruit pas le mal en luttant contre lui, mais en faisant le bien.
Pour aller au-delà, le mental doit comprendre que l'éveil est totalement hors de sa portée.
Une fois cette compréhension établie, le mental s'apaise naturellement, n'ayant plus de but à poursuivre.
"Ce que le malade doit apprendre, ce n’est pas comment on se débarrasse d’une névrose mais comment on l’assume et la supporte. Car la maladie n’est pas un fardeau superflu et vide de sens, elle est nous-mêmes en tant qu’ "autre" qu’on cherche à évincer par exemple par des désirs infantiles de commodité, ou par peur ou par tout autre motif.
La finalité humaine n’est pas de produire pour consommer, de consommer pour produire ou de tourner comme le rouage d’une machine infernale jusqu’à l’usure totale.
C’est pourtant à cela que nous réduit cette stupide civilisation où l’argent prime sur tout mais ne peut offrir que le plaisir.
Il est souvent tragique de voir à quel point d'évidence un Homme gâche sa propre Vie et celle des autres sans pouvoir, pour rien au Monde, discerner dans quelle mesure toute la tragédie vient de lui-même et se trouve sans cesse alimentée et entretenue par lui- même..."